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Laissez nos enfants respirer M. Legault !

Publié le 12 avril 2021


À l’attention de M. François Legault, député de l’Assomption et premier ministre du Québec

Bonjour Monsieur Legault,

Je tiens à mentionner que depuis le début de la pandémie, moi et tous les membres de notre famille respectons toutes les obligations et les demandes du gouvernement en ce qui concerne les mesures sanitaires. Je vous souligne également que je ne suis pas une complotiste. Je ne voudrais pas être à votre place et subir la pression que vous avez à gérer au quotidien.

Cependant, je suis contre la mesure concernant “l’obligation” du port du masque pour les enfants. Je tiens à vous faire part de mon grand mécontentement suite à cette décision. Cette obligation a des conséquences significatives sur la santé mentale et physique, ainsi que sur le développement de nos jeunes.

Déjà, depuis plusieurs mois, les enfants sont privés de visiter leurs grands-parents, de suivre des activités ou de faire du sport, de jouer entre amis et même de fêter leurs anniversaires en famille et avec les amis. Les conséquences sur la santé mentale des enfants sont déjà énormes.

Le port du masque à l’école, pendant de longues périodes, va nuire à la communication verbale et non verbale, aux relations interpersonnelles avec les pairs, avec les professeurs, au développement sociaux-affectif, à l’apprentissage et à la performance scolaire des enfants.

Voici quelques exemples des conséquences affectant la santé physique, mentale et le comportement des enfants suite au port de masques obligatoires pour de longues périodes à l’école : la chaleur, les maux de tête, la sensation d’étouffement et d’oppression sous le masque, la respiration accélérée, les difficultés de concentration, les troubles d’apprentissage, l’irritation, malaise et angoisses.

Si la situation est si sérieuse, fermez les écoles, lancez des cours en ligne, mais ne sacrifiez pas la santé et le futur de nos enfants. En imposant le resserrement des mesures sanitaires dans nos écoles, vous condamnez la santé physique et mentale de nos jeunes !

En tant que parents, il est de notre devoir de protéger le droit à nos enfants d’être des enfants et j’ai décroché quand mon fils de 8 ans m’a demandé ceci :

“Mais maman, à l’école, est-ce que je vais avoir le droit de me cacher pour respirer de temps en temps ?”

Et puis un silence profond ! Pause ! Quoi ? Pardon ? Attendez ! Ça devait vraiment en arriver là ? Respirer ça ne vient pas avec la vie ? Ce n’est pas un droit fondamental ?

Suite à cette question, nous avons eu une décision extrêmement difficile à prendre en tant que parents concernant notre fils. Celle de le retirer de l’école jusqu’à ce que les mesures sanitaires soient acceptables et ainsi vivre avec toutes les difficultés que nous allons devoir affronter.

  • La tristesse de notre enfant qui aime l’école, ses enseignants et ses amis.
  • Les nombreuses questions sans réponses faciles à trouver :

Qui va s’en occuper, nous travaillons ? Il va faire quoi de ses journées ? Est-ce que ça va lui nuire sur le plan académique ? Est-ce que ça va lui nuire sur le plan social ? Est-ce qu’un des parents devrait abandonner sa carrière professionnelle ? Fermons-nous notre entreprise ? Serons-nous capables de lui faire l’école à la maison ? Comment l’intégrer à nos horaires extrêmement remplis ?

  • Le stress, l’incompréhension et les jugements.

Malgré tout, je crois sincèrement avoir pris l’unique décision possible face à cette question troublante, qui m’a fait fondre en larmes et questionner le sens de ma vie. Au jour le jour, nous traverserons ces obstacles et nous prendrons en tant que parents des décisions uniquement basées sur le mieux-être de nos enfants, car ils sont l’avenir !

Quelles seront les répercussions de l’ensemble de vos décisions prises durant la dernière année sur nos enfants, M. Legault ? Avez-vous suffisamment réfléchi et consulté les experts avant d’agir ?

Si vous aviez à répondre à la question de notre fils :

“Mais maman, à l’école, est-ce que je vais avoir le droit de me cacher pour respirer de temps en temps ?”

Que serait votre réponse et quelle trace cette question laisserait-elle dans votre esprit ?

Cordialement,

Caroline Blais, une maman qui se sent extrêmement préoccupée par la situation et qui s’intéresse tout particulièrement à l’avenir de demain !


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