Publié le 4 septembre 2015
Depuis quelque temps, nous entendons parler du néolibéralisme et des mesures d’austérité, maintenant bien en place dans notre société québécoise. Même si le néolibéralisme glorifie le retrait presque complet du pouvoir de l’État dans les domaines publics, il en a cependant besoin pour arriver à ses fins. C’est ainsi qu’il est possible, aussi paradoxalement que cela puisse paraître dans une société dite “démocratique”, d’être dirigé.e.s par des néolibéraux qui appliquent des politiques nuisibles pour le bien commun. Cette série de 3 billets de blogue vise à expliquer brièvement 3 principales conséquences de la logique néolibérale dans notre système éducatif québécois, de l’école primaire et secondaire à l’université. Voyons dans ce premier billet comment le néolibéralisme en éducation laisse place à la privatisation.
Publié le 28 août 2015
La campagne électorale fédérale permet de constater à nouveau comment l’idée d’un régime public d’assurance-médicament progresse. Il s’agit désormais d’un enjeu électoral. L’idée d’un tel régime a fait beaucoup de chemin ces dernières années et ce, à tel point que les opposant-e-s à cette proposition préfèrent désormais influer sur le régime que le gouvernement mettra en place plutôt que de suggérer le maintien du statu quo.
Publié le 28 août 2015
Sortir de la crise a un coût. Pour les femmes du Québec, celui-ci s’est élevé à près de 7 milliards $ de 2008 à aujourd’hui. Et ce n’est qu’une partie de l’histoire… Commençons par le début.
En 2008, le Québec, comme la plupart des États occidentaux, a connu une crise économique que plusieurs affirment être la plus sévère depuis le fameux crash boursier de 1929. Pendant deux ans, le gouvernement s’est autorisé à faire des déficits. Par contre, une fois la (maigre) croissance de retour, les politiques d’austérité se sont pointées le bout du nez. Il faut croire que le chant du déficit zéro a été trop séduisant. Bien que de nouvelles dépenses continuaient d’être annoncées, la part du lion des annonces gouvernementales concernait plutôt des compressions. Au total, c’est plus de 23 milliards $ qui ont été coupés de l’économie québécoise par les mesures d’austérité. Et de ce montant, 13 milliards $ ont touché plus particulièrement les femmes, soit 3 milliards $ de plus que les hommes.