Publié le 4 mai 2018
Alors que débute l’étude détaillée du projet de loi 173, le Collectif pour un Québec sans pauvreté et sept organisations syndicales pressent le ministre François Blais de bonifier son projet de revenu de base, notamment en s’engageant à abolir le délai de carence de 66 mois qui est tout simplement arbitraire et inutile.
“Nous continuons de croire que le projet de loi 173 peut représenter une avancée pour les quelque 84 000 personnes avec des contraintes sévères à l’emploi qui disposeront enfin, dans plusieurs années, d’assez d’argent pour couvrir leurs besoins de base, rappelle Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Toutefois, le ministre devrait commencer à corriger tout de suite ses nombreuses lacunes, et nous lui avons soumis six recommandations pour ce faire.”
Publié le 29 mars 2018
Avec son dernier budget avant l’échéance électorale, le gouvernement fait pleuvoir les milliards sur les réseaux de la santé et de l’éducation afin de maquiller son bilan. “Cet effort tardif et insuffisant ne fera pas oublier les années d’austérité et de compressions budgétaires qui ont asphyxié les services publics et les programmes sociaux”, lance le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Serge Petitclerc.
Publié le 21 mars 2018
Le Journal de Montréal a publié récemment un long dossier sur le défi que représente le faire de devoir “se nourrir au salaire minimum”. Le point de départ de la série d’articles était l’expérience vécue par une famille qui a dû s’alimenter pendant un mois avec un budget de 210 $ par semaine. Les réactions ont été nombreuses, pour le meilleur et pour le pire.
(Lettre ouverte de Virginie Larivière, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, publiée dans Le Journal de Montréal)
Publié le 14 mars 2018
Le gouvernement fait un pas dans la bonne direction avec le dépôt de son projet de loi visant l’instauration d’un “revenu de base” pour les personnes avec des contraintes sévères à l’emploi. Toutefois, le projet de “revenu de base” comporte tellement de lacunes que le Collectif pour un Québec sans pauvreté se fera un devoir de talonner le ministre pour qu’il précise ses intentions et bonifie son projet.
Publié le 15 février 2018
À l’occasion de la rentrée parlementaire du 6 février, les membres de la campagne 5-10-15 interpellent le gouvernement Couillard pour qu’il dépose rapidement un projet de loi visant à réformer la Loi sur les normes du travail afin que celle-ci prévoie au minimum deux mesures qu’ils jugent fondamentales. Cette réforme a déjà été trop souvent reportée.
La première mesure revendiquée consiste à ce que les travailleuses et travailleurs du Québec puissent obtenir leur horaire de travail au moins cinq jours à l’avance ; la seconde, à ce qu’ils et elles disposent de dix jours de congé payé par année pour maladie ou responsabilités familiales. Ce sont les 5 et 10 de la campagne 5-10-15, le 15 étant bien sûr d’établir le taux général du salaire minimum à 15 $ l’heure le plus rapidement possible.
Publié le 29 janvier 2018
Les membres de la campagne 5-10-15 constatent que le gouvernement fait montre d’une ouverture intéressante en haussant le salaire minimum de 75 cents plutôt que les 50 cents prévus, ce qui le portera à 12 $ l’heure le 1er mai prochain.
Publié le 12 décembre 2017
“Le gouvernement nous a fait un beau show de boucane pour lancer le troisième Plan de lutte à la pauvreté. Malheureusement, nous sommes obligés de conclure qu’il s’agit en fait d’un plan d’intégration en emploi”, s’indigne le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Serge Petitclerc.
“Même le mot “pauvreté” ne se trouve pas dans le titre du plan d’action du gouvernement. Cela en dit long sur le détournement qu’il est en train de faire de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale”, poursuit M. Petitclerc. Le gouvernement veut forcer les gens à intégrer le marché du travail et pénaliser ceux et celles qui ne le pourront pas en les privant de revenus supplémentaires.
Publié le 7 décembre 2017
Aujourd’hui, c’est toute la stratégie électorale du gouvernement québécois qui est mise au jour. En outre, il en a profité pour confirmer que la lutte à la pauvreté est la dernière de ses préoccupations.
“Le gouvernement ne voit pas l’urgence d’agir pour lutter contre la pauvreté mais, à l’approche des élections, il a vu l’urgence de faire quelques cadeaux électoraux, lance Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Il a ainsi fait le choix de réduire les impôts de 1 milliard $. Sur cinq ans, cela représente 5 milliards $ en moins qui auraient notamment pu servir à améliorer les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté.”
Publié le 23 novembre 2017
Je suis une personne assistée sociale ayant plusieurs contraintes à l’emploi. Je suis de ceux et celles dont le marché du travail ne veut pas, parce que les emplois ne sont pas adaptés à nos besoins ou à cause des préjugés véhiculés à notre égard.
(lettre ouverte de Sylvain Caron, bénévole et militant au Groupe d’information et de défense des droits sociaux de Sainte-Julienne)
Publié le 10 novembre 2017
Le troisième Plan d’action gouvernemental en matière de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale est attendu cet automne et le gouvernement a laissé entendre qu’un projet de revenu minimum garanti pourrait en faire partie. Aujourd’hui, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, accompagné des représentantes et représentants de cinq organisations, a dévoilé une déclaration de principes sur le revenu minimum garanti (RMG) qui se veut une mise en garde au gouvernement. Car malheureusement, rien ne garantit que son éventuel projet de RMG sera un outil de progrès social.